note au lecteur

Ce texte a été écrit pour l’édition papier de ces textes, en janvier 2012.

Cette réflexion écrite est comme un collage, une construction de réseau d’idées empruntées à de nombreux auteurs. Je ne revendique donc pas la paternité de ces idées, mais leur mise en perspective.
Cette réflexion est toujours en cours[^1]. Pour pouvoir fixer cette édition, j’ai donc arrêté le processus à un instant t, choisi comme étape. Ce que vous allez lire est donc partiel; cette réflexion ne peut trouver de fin car il n’existe pas de totalité dans un réseau.
A l’instar d’Internet, la structure de ce texte est horizontale et rhizomique. Il n’y aura donc pas de chapitre, ni de titre de partie. C’est une suite d’articles, articulés dans leur succession, à la manière d’un montage de film.
Chaque article est un nœud du réseau. Un article peut être une étude d’œuvre, de film ou de texte, un commentaire sur l’actualité sociale, une tentative de définition, un texte narratif ou simplement le cheminement d’une réflexion personnelle.
La lecture linéaire proposée par la succession des pages est une lecture possible. Il en existe d’autres. à la fin de chaque article, j’ai inscris le nom des articles pouvant constituer une suite alternative au cheminement du lecteur. Ces liens indiquent les pages où ces articles se situent.
Pour aider le lecteur dans la déambulation à travers ce réseau, j’ai dessiné une carte de celui-ci. Cette carte est une table des matières. Elle montre les liens entre les articles à la manière de routes maritimes.
Le point de départ de cette recherche est une série de questions que j’aurais souhaité poser à Pier Paolo Pasolini[^2]. Une de ces questions émerge : «Pourquoi le mythe est-il un acte politique ?»
[^1]: Les articles publiés ici entre 2011 et 2012 ont été également imprimés dans Navigations, mon mémoire de master. Une version pdf est disponible sur issuu.
[^2]: Pier Paolo Pasolini, poète, journaliste, écrivain et cinéaste italien, décédé en 1975.